4 films aux Etats généraux du film documentaire de Lussas

Cette année, 4 films accueillis en montage par Cinéastes en Résidence seront projetés lors de la 37e édition des États généraux du film documentaire de Lussas du 17 au 23 août 2025 !

Yvon de Marie Tavernier
Montage : Gilles Volta
2025, 77′, prod. La société des Apaches
Yvon nettoie des poussières invisibles, compte pour se rassurer, parle beaucoup, hurle de colère et écrit pour se calmer. Sa retraite est imminente, et avant de quitter son logement de fonction, Yvon revisite sa vie de décontamineur dans les centrales nucléaires. Il commence à écrire son histoire.
// Journée de la Scam – Brouillon d’un rêve //
Séances : jeudi 21 août à 14h45 et 19h, vendredi 22 août à 10h

À vol d’oiseau de Clara Lacombe
Montage : Julia Brenier Caldera
2025, 30′, prod. La société des Apaches, coprod. Silex Films
Amadou est parti de Guinée Conakry à l’âge de treize ans. Trois ans après son départ, il traverse la frontière française, caché dans le coffre d’une voiture, et croise la route de mon frère Thibaut, ornithologue à Grenoble. Je ne vous le fais pas dire, on y est plus vite à vol d’oiseau.
// Expériences du regard //
Séances : jeudi 21 août à 21h15, vendredi 22 août à 10h30 et 19h

L’oubli tue deux fois de Pierre Michel Jean
Montage : Marie Bottois
2024, 100′, prod. L’image d’après
Haïti et la République Dominicaine se partagent l’île Quisqueya et un génocide occulté. Le dictateur dominicain Rafael Leonidas Trujillo a fait massacrer à l’automne 1937 plus de 20.000 immigrés haïtiens vivant en République Dominicaine. Daphné Ménard, metteur en scène haïtien, réunit autour de cet évènement des comédiens des deux parts de l’île. Une création inédite qui demandera à l’un et l’autre de ses peuples d’évoquer certaines zones sombres de leur histoire
// Docmonde //
Séances : lundi 18 août à 14h30, samedi 23 août à 10h

Conversations de Bertrand Meunier 
Montage : Ariane Prunet
2024, 83′, prod. Triptyque Films
Maison centrale de Poissy, 2016. Deux chaises se font face. S’y succèdent condamnés à perpétuité ou surveillants pénitentiaires. Tant qu’aucune insulte ni menace n’est proférée, les échanges, menés à visages découverts, sont complètement libres. Aucun sujet n’est tabou : la détention, son rôle, son sens, sa réalité, sa vanité, ses parts d’ombre et ses impasses, sont abordés sans fard. À les voir ainsi converser, l’on croirait presque assister à des discussions entre collègues, ou à des réunions syndicales. Deux mondes s’affrontent ici qui, pour cohabiter chaque jour, devraient bien se connaître — et n’ont pourtant jamais eu l’occasion de se rencontrer vraiment.
// Journée Tënk //
Séance : mardi 19 août à 14h30, jeudi 21 août à 10h30