Résultats de la 44ème Commission de Cinéastes en résidence

Voici les 4 projets sélectionnés.
Félicitations aux lauréat⸱e⸱s et merci aux candidate⸱s qui ont déposé leur projet ! 

Coeur secret de Tom Fontenille
prod. 5 à 7 films
En 2014, je perds ma mère à la suite d’un cancer. Devant son mutisme, les rapports que ma sœur et moi entretenons avec notre père se tendent. Il semble fermé à toute discussion. À l’aide de ma caméra, je reviens sur nos nœuds familiaux et découvre, contre toute attente, un secret qui va changer la donne : notre père se travestit. Alors qu’entre nous, retrouver une harmonie semble impossible, cette brèche s’ouvre et vient rebattre les cartes de notre équilibre familial.

Depuis que je suis partie de Mina Saïdi-Sharouz
prod. la Huit
Je reviens à Esfahak, 40 ans après le terrible tremblement de terre qui a secoué la région de Tabas à l’est de l’Iran. Un collectif de jeunes filles et garçons a entrepris de rénover un village traditionnel en terre crue détruit, abandonné par leurs parents. Ces jeunes tentent de définir un nouveau modèle de société porteur d’espoir, malgré les obstacles et le conservatisme ambiant.

Playas Blancas de Valentina Barriga
prod. Triptyque Films
Gabriela et Alejandro sont membres du FPMR, une faction de lutte armée contre la dictature d’Augusto Pinochet. Durant une année en 1988, au cours de l’exil forcé de Gabriela en Europe, ils entretiennent une correspondance via des cassettes audio clandestines. Elle, depuis l’exil, continue à chercher des soutiens. Lui est obligé d’abandonner le combat pour se consacrer à leurs deux enfants. Dans l’obscurité, ces voix documentent la lutte politique dans ce qu’elle a de plus intime. Au-delà de leur statut de document historique, elles nous parviennent dans toute leur sensorialité.

Saint-Ouen-sur-Seine de Antoine Danis
prod. Les Films de l’oeil sauvage
À Saint-Ouen, en petite couronne de la banlieue parisienne, les Jeux Olympiques se préparent. Le vaste chantier qui s’achève est l’apothéose d’une modernisation et d’un remodelage de l’ancienne ville ouvrière. La dernière grande usine vient d’être détruite, et les façades aux vitres réfléchissantes des bureaux remplacent peu à peu la brique rouge des usines. Dans les quartiers populaires, pourtant, le travail est plus précaire et moins rémunérateur qu’hier ; et la misère, endémique, s’accentue sous les effets de l’après crise sanitaire et de l’inflation. Un nouveau monde advient : brutal et inégalitaire.