Résultats de la 41ème commission de Cinéastes en résidence

Voici ci-dessous les 5 projets sélectionnés. Félicitations aux lauréat⸱e⸱s et merci aux candidat⸱e⸱s qui ont déposé leur projet ! 

• De plomb et de charbon de Thomas Uzan, prod. Habilis Productions
Synopsis : À l’Est du Maroc, des hommes continuent de creuser dans les mines désaffectées datant du protectorat français. Pour survivre dans un monde en ruines, ils s’enfoncent sous le sol à la recherche de minerais épuisés. Du fond des gouffres, les rêves perdus de la mine continuent de hanter leur imaginaire.

• Magma de Laetitia Farkas, prod. Kepler22 Productions
Synopsis : Elisabeth est une terre de feu qui brûle de jour comme de nuit. Elisabeth est une héroïne qui aime la lumière mais qui se perd dans les recoins les plus sombres de son âme. Élisabeth, c’est ma mère. Je reviens auprès d’elle pour voir ce que je n’ai jamais voulu voir. Cette lave souterraine, cette puissance, qui remonte à la surface par jaillissements.

• Souvent l’hiver se mutine de Benoît Perraud, prod. Corpus Films
Synopsis : Traversant les profondes mutations subies par la ruralité au vingtième siècle, des images d’archives nous plongent dans le travail, le quotidien et les rites des paysans et paysannes du Poitou. Un monde disparu resurgit devant nos yeux.
Leurs paroles en forme de chants nous révèlent la condition sociale d’une communauté dominée, nous racontent ses gestes de résistance et, en creux, la construction d’un patrimoine culturel.

• Jusqu’où la forêt de Romain Rampillon et Feda Wardak, prod. Avant la Nuit, Le Grand Gardon Blanc
Synopsis : Face à Clichy-sous-Bois, aux confins de la Seine Saint-Denis, une forêt résiste aux grands travaux de rénovation. Pedro et Sapa, deux adolescents récemment arrivés en France y passent leur temps libre cherchant une liberté perdue en ville. À l’ombre du bois se dévoilent quelques marginaux et des récits, qui, avant eux, ont fait de la forêt leur foyer.
Jusqu’où la forêt explore le parcours initiatique de deux adolescents au cœur d’une forêt qui ne cesse de s’étendre.

• The Floating World de Fernando Souza, prod. Les Films de l’oeil sauvage
Synopsis : La nuit, Ryuki séduit les femmes dans les clubs du Kabukicho, le quartier chaud de Tokyo.
Homme transgenre, il accède ainsi à l’idéal de masculinité dont il a toujours rêvé.
Mais pour vivre cette vie, Ryuki doit blesser ceux qu’il aime et prendre le risque de les perdre.