F for Fake

Orson Welles

1973, 89 min. France, Iran, Allemagne

Synopsis

Orson Welles aime l’art de l’illusion. Avec le cinéaste François Reichenbach, il cherche à faire le portrait d’un des plus grands faussaires, Elmyr de Hory qui imitait admirablement les œuvres des artistes peintres contemporains. Habillé en magicien, derrière sa table de montage, Welles intrigue et jongle avec la vérité et le mensonge. 

Orson Welles effectue un tour de magie et annonce : « Ce film traite de tricherie, de fraude, de mensonges… Racontée chez soi, dans la rue ou au cinéma, toute histoire est presque sûrement un mensonge. Mais pas celle-ci ! Tout ce que vous verrez dans l’heure qui suit est absolument vrai. » 
Vraie, l’histoire de cet Elmyr de Hory, racontée par Clifford Irving, son biographe. Elmyr fabrique des copies de toiles de grands peintres ; même les experts sont incapables de distinguer les vrais des faux. Par contre, lorsque de Hory prétend avoir en main la biographie du producteur milliardaire Howard Hughes, on l’accuse de contrefaçon. Or, des graphologues authentifient l’écriture de Hughes ! Qui dit vrai ?
Et Welles, qui nous raconte tout cela, n’a-t-il pas, lui aussi, débuté sa carrière par un énorme canular, son émission de radio d’après La Guerre des mondes qui affola les États-Unis ? Tout le monde y a cru… 
Qu’est-ce alors qu’un artiste, sinon un mystificateur ? 
« En vérité, veuillez nous pardonner, nous avons contrefait cette histoire. Mon rôle de charlatan fut de la rendre vraie (…). Nous, menteurs patentés, espérons servir la vérité. Picasso lui-même l’a dit : « L’art est un mensonge ». L’art est un mensonge qui nous fait comprendre la vérité » conclut Orson Welles.

Production

Les Films de l’Astrophore, coproduction Saci (Téhéran)

Distribution

Documentaire sur grand écran

Image

François Reichenbach, Christian Odasso

Montage

Marie-Sophie Dubus, Dominique Engerer

Musique

Michel Legrand