Oursins

Jean Painlevé

1927, 11 min. France

Synopsis

Merveilles de Jean Painlevé avec ces petits oursins des sables dont les cils bougent dans un mouvement ondulant et dont les organes s’ébrouent dans le courant des marées. Hypnotique à souhait, muet, il n’en reste pas moins que c’est une œuvre scientifique et vous ne ressortirez pas de là en ignorant ce qu’est une tige flexueuse ou un pédicellaire.

« Chez l’oursin, le plus étonnant se trouve sur la carapace. En la survolant d’une pensée distraite, on ne voit qu’un forêt impénétrable ; puis on distingue des piquants qui remuent. Mais enfonçons-nous dans la forêt en la grossissant. Autour des piquants devenus des colonnes doriques, nous découvrons une autre forêt plus petite, des arbustes. Ce sont des pédicellaires, minuscules organes appartenant à l’oursin. Une tige calcaire terminée par trois mâchoires que des muscles ferment et ouvrent perpétuellement. Certain pédicellaires ont des mâchoires longues, fines et ajourées. Chez d’autres, elles évoquent, puissantes et jointives, des têtes de serpent… 
Les Oursins, c’était pour moi un film d’architecture, il y avait là toute une série de structures très belles, des colonnades extraordinaires. Je ne veux pas dire du mal des colonnes de Buren mais les colonnes des oursins étaient au moins aussi importantes. » Jean Painlevé

Production

Les Documents cinématographiques

Image

André Raymond, Geneviève Hamon