Résultats de la 42ème Commission de Cinéastes en résidence
Voici ci-dessous les 5 projets sélectionnés. Félicitations aux lauréat⸱e⸱s et merci aux candidat⸱e⸱s qui ont déposé leur projet !
• Faire place de Flore de Corbier, prod. Les Films de l’après-midi
Synopsis : À Saint-Denis (93), le marché est depuis toujours le cœur battant de la ville. Grand marché populaire, ici chacun.e fait sa place, qu’importe son parcours, pour assurer son avenir et celui de sa famille. Au printemps 2022, la division du marché est actée.
D’un côté la halle et son pourtour, de l’autre le marché extérieur, déplacé un peu plus loin. Ce changement inquiète, mobilise et divise les marchand.e.s qui cherchent leur place dans les transformations de la ville en cours là, à côté de leurs stands, avec les Jeux Olympiques 2024 en ligne de mire.
• Arcobaleno de Pablo Cirès, prod. Les Films du Bilboquet
Synopsis : Depuis 50 ans, ma grand-mère Iolanda est la reine de l’Arcobaleno, un dancing au sud de Rome devenu avec le temps un lieu incontournable de la région. Mais tout comme ses clients, le dancing vieillit et la fin semble proche. Seule Elisa, sa petite fille, rêve de reprendre les rênes de l’Arcobaleno pour le transformer en un parc de jeux pour enfants.
• Boys don’t cry de Lena Karbe, prod. Macalube Films
Synopsis : Fin 2021, la première hotline de soutien psychologique, anonyme et gratuite, et destinée aux hommes, a été lancée en Russie. Suite à l’invasion de l’Ukraine, la ligne a été saturée d’appels mettant parfois à mal l’impartialité des écoutants.
Renvoyés à leurs aspirations en ces temps tempétueux, et parce qu’ils vivent dans la même société répressive que les hommes qui les contactent, des psychologues bénévoles de la hotline remettent leur façon de penser et de vivre en question, à l’aune des appels qu’ils reçoivent.
D’une confession l’autre, et alors que les élections présidentielles approchent, ils glissent de leur intime à des questions liées à la réalité de leur pays. Et cherchent, souvent inconsciemment, le moyen de s’émanciper du poison idéologique de leur mère Russie.
• Au-dessous du volcan de Sara Rastegar et Simone Pozzi, prod. Bocalupo Films, Féline Studio, Altara Films
Synopsis : Au large de la Sicile, le sommet du Stromboli surgit de la mer et ses explosions régulières éclairent la nuit depuis l’Antiquité. Ayant longtemps servi de demeure aux Dieux, c’est aujourd’hui une communauté d’hommes et de femmes qui vit en dessous des cratères pour panser des blessures ou réaliser ses rêves. Sur cette île-volcan où la vie et la mort se côtoient sans cesse, où tout pourrait être anéanti à chaque instant, la micro-société de Stromboli fait face à un monde en pleine
mutation.
• Plus de lendemains de Noé Rautenauer, prod. Hélicotronc et Jonas Films
Synopsis : « Je ne peux pas mourir maintenant, je ne suis pas d’accord, je reporte ». Dépassant le pronostique initial, contre toute attente, d’une médiane de survie située à 3 ans, Yann Patou,
75 ans, père d’un enfant trisomique, vit avec le cancer depuis 18 ans. Jeûnes, régimes cétogènes, refus de chimio, son exploration méticuleuse de traitements plus ou moins alternatifs semble fonctionner. 18 ans dans les limbes, un pied dans la tombe, un pied dans la vie, chaque jour est un cadeau. Mais le corps s’habitue, les métastases prennent le dessus.
Aujourd’hui, Yann se prépare à mourir. Tranquillement, simplement, alors qu’on commençait ce film ensemble, je l’accompagne dans cette « sacrée aventure ».