In Situ, Pierre Tonachella – Un cinéaste au collège

Collège Politzer

La Courneuve
2018-2019

Projections

Jeudi 6 juin 2019 à la Médiathèque Aimé Césaire à La Courneuve

Intervenants

Pierre Tonachella

Dans le cadre du dispositif In Situ, artistes en résidence proposé par le Conseil départemental de la Seine-Saint-Denis, Pierre Tonachella, réalisateur du film Jusqu’à ce que le jour se lève, a mené cette année 2018/2019 une résidence de création au sein du collège Politzer à La Courneuve, accompagné par l’équipe de Périphérie. Il a proposé de conduire son travail en s’appuyant sur la réalisation de son prochain film et a ainsi alterné phases d’écriture, de tournage et de montage en partage avec les collégiens. Une classe de 3ème a été spécifiquement attachée au projet et tous les professeurs ont été engagés dans ce projet.

Pierre a donc pris ses quartiers dans l’établissement dès la rentrée scolaire et a disposé d’un local où il pouvait recevoir des groupes d’élèves, des professeurs et le personnel de l’établissement pour les convier à découvrir son travail en cours, à parler de cinéma, ou encore à engager des travaux d’ateliers ou de visionnage. Des courtes séquences muettes plutôt intrigantes ont été installées sur tous les ordinateurs du collège afin de susciter l’intérêt des élèves.

La question du territoire est au cœur de son travail de cinéaste. Son film Jusqu’à ce que le jour se lève, accueilli en Résidence de montage à Périphérie en 2016-2017 et présenté au fesival Cinéma du réel en 2018, a été tourné en Essonne dans des lieux qui lui sont familiers. C’est pourquoi il a fait découvrir aux élèves une première sélection d’images et de sons de son film en cours et il leur a demandé de produire en retour une proposition artistique.

Les six carnets de bord de Pierre Tonachella

Les élèves de la classe de 3ème et d’autres élèves intéressés ont collecté des images et des sons propres à leur territoire de la Courneuve. Ils ont enregistré des sons, pris des photographies, construit des maquettes, écrit des textes. L’artiste a multiplié ces échanges avec la classe afin d’en faire une correspondance d’un territoire à un autre. L’idée étant de raconter son espace géographique quotidien. Comme si l’on écrivait une carte postale, pourquoi pas avec du texte, mais surtout avec des sons et des images.

Le film « Stations Périphériques », mêlant images et journal de bord du cinéaste avec les ateliers sonores et photographiques qu’il a mené tout au long de l’année avec cette classe de 3ème, retrace l’expérience de cette résidence d’artiste.